La rue par Jean-François sur Flickr |
Vaincu par mes chagrins je me pose
en cet antre sombre où le jour ne peut atteindre
et me prends ce repos qui éloigne la folie.
Une brise ravive par ses caresses les roseurs de la peau
il fait un froid sépulcral qui laisse réfléchir
et calme les ardeurs des foudres du destin.
Enclin à baisser les paupières, se clore et ainsi ouvrir
les portes à Morphée
et à ses vaisseaux de rêves qui insufflent les pensées du lendemain.
Ici, protégé des humains, je goûte un répit calme
loin de leurs guerres, meurtres et tromperies
certain d’avoir pour un temps échappé
à leur traque éternelle de cannibales.
Recueilli je me confie à la nuit
mon corps plus grand que l’humanité entière
repose comme Atlas jusqu’aux bords de la Terre
En songe mes ailes touchent les étoiles
je frôle l’astre de feu au retour
vêtu de la cape faite de voiles lactés.
Le sceptre de foudre brandit dans mon poing
doté d’une force nouvelle digne des olympiens
je repars sur les voies de mes injustes royaumes.
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