En ce parking de luxe consommé
Du dehors
Il n’est pas possible
De prendre une photo sensible
De ces visages d’enfants brouillés par la pluie
S’ils conservent du bonheur
Le sans famille n’est plus
Qu’une larme à écraser au fond d’un cendrier
Un poteau en ciment à contourner
Un regard d’abruti à suspendre
Dans la solitude
Entre les deux
L’amour passe comme une flèche
Peu aiguisée
Qui ponce les baguettes des autos
Pour s’user dans des bouchons
D’autoroute
extrait de Patrice Maltaverne & compagnie, juin 2015 mgv2>publishing
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