Avec
la volonté de me maîtriser.
L’âme
dans des gants de chamois.
Dans
l’anfractuosité du roc je me love, je me délove.
Par
moments là-bas sur la crête,
Alors
que je deviens très calme et silencieux,
Je
peux entendre le craquement de la pierre.
Temps
qui n’a ni commencement ni fin.
Présent
parallèle qui emplit les espaces vides.
Les
dimensions fluctuant imperceptiblement.
Pétrifié
mon corps cesse d’exister.
Au
creux profond du cervelet
Seule
la commande d’immobilité persiste.
Mon
cerveau, chaudron où bouillonne le trouble
Jette
l’anathème du bruit nu pour l’œil et l’âme.
La
tempête s’approche à toute vitesse, il n’y a pas d’abris.
L’aigle
passe et repasse à la recherche d’une proie.
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Summits
After
Cee Jay
transversion by Peter O'Neill
A
soul in kid gloves,
With
the will to control myself,
In
the crevice of the rock I fall in and out of love.
At
times down on the ridge,
When
I become calm and silent,
I
can hear the gentle pulverisation of stone.
Here,
time has no beginning nor end.
The
present parallel fills the empty spaces
Whose
dimensions fluctuate almost imperceptibly.
Petrified,
my body ceases to exist.
Only
in the most profound hollow of the cerbullum
The
sole command of immobility persists.
My
brain, that cauldron where all trouble boils,
Spurts
anathema of raw sound for the soul’s eye.
The
tempest approaches rapidly, there is no refuge.
Time
ticks away in search of prey.